Le blog de Pierre-Guy

Ce qui a fait partie de ma vie

Ce qui m'a fait jusqu'à aujourd'hui

Cette douce et tendre harmonie

Cette intimité fraternelle se finie

Toujours au fond de nous unis

Mais à présent ouverts à autrui

Mes sentiments et mes envies

Plus rien enfin je ne fuis

Joyeuse rencontre d'une ancienne unicité

Une nouvelle âme à laquelle je m'étais accroché

Revient se fondre dans mon esprit lacéré

Et panse mes écorchures qui n'ont que trop saignées

Une étincelle se naît timidement

Au fond de toute cette obscurité

Je la tiendrai vivante sans trop l'attiser

Je veux voir ce que peux m'apporter le temps

Je vais vivre un renouveau affectif

Avec intelligence et sans être rétif

Vivre simplement ce que l'on m'offre

Et ne plus rester enfermé dans ce coffre

Un avenir se dessine serein

Longtemps j'ai travaillé pour en arriver là

Longtemps souffert pour rien

J'embrasse cette opportunité qui me tend les bras

Je vais peut être voir de près le mur

Je ne sais où cela me mènera

Mais je prend ce sentier c'est sûr

Les mêmes erreurs on ne répètera pas

Je vais entrer dans une phase de reconnaissance

Les personnes changent c'est une évidence

Les sentiments aussi mais je laisse une chance

Car l'amour est un bonheur immense

Je ne suis pas près à aimer encore

Je ne veux pas aimer à tort

Mon cœur est encore prisonnier

Mais il sortira sous le nez du geôlier

Je vais apprendre à nouveau à l’apprécier

Je passe déjà des moments colorés

Je m'en était tellement éloigné

Que je ne pensais pas recommencer

Les chemins se croisent et se dévient

Parfois ils se rejoignent plus loin,

Peut être suis je à cette jonction de vies

Mes choix seront seulement les miens

Tout ce qui a été fait est réfléchit

Difficile après ce si lourd passé

Je n'ai jamais eu de rancune ni de regrets

Elle le fait bien comprendre à mon esprit

Je coule dans ses bras avec parcimonie

Elle danse dans mes pensées avec envie

On s'est plu auparavant, c'était fini

On se plait maintenant qu'on a grandi

Que sommes nous devenus pour en arriver là ?

Un signe du destin que je n'attendais plus ?

Une évidence que je ne voyais plus ?

Je vais essayer, je suis comme ça

Je sais ce que je veux, je ne suis pas indécis

Ce que je ne peux avoir, je le sais aussi

Mais je retire ces chaînes qui m'ont meurtries

Même si cela ne tombera pas dans l'oubli

On ne peut faire le deuil d'un acte non accompli

Rester sur le bord de la falaise à regarder le vide

Alors je me retourne et cours vers d'autres défis

Même si à quelques sentiments je suis timide

J'aime être dans ses bras et cela me suffit

Pour le moment on discute, on rit

On ne voit pas plus loin que l'instant

On est bien, c'est l'important

Ce n'est pas pour oublier

Ce n'est pas pour camoufler

C'est un bien être entier

Je veux savoir où cela peut mener

Petit à petit je vais goûter

A cette nouvelle relation

Qui me rappelle le passé

Et qui appelle à la passion

Seront nous amoureux ?

Pouvons nous être heureux ?

Il n'y a qu'une façon de le savoir

Laisser l'étincelle s'enflammer dans le noir

Barbereau Pierre-Guy

.

Bientôt le départ.

Une semaine au Portugal à Albufeira.

Une semaine de vide total, je l'espère, avec les tenanciers de nos vies au quotidien.

Laisser les soucis à la maison et profiter de ces quelques jours de répit.

J'emmène avec moi la plus grande des tentations interdites, ce sera l'obstacle à surmonter.

Je crois en moi, j'y arriverai. Quelques moments de solitude me permettront de faire le point, de voir au-delà de ce seul mur entre la vie et moi.

Les questions se poseront et les réponses viendront d'elles mêmes, je vais faire confiance à ce qui m'entoure. A toute ces nouveautés où aucun jugement ne sera présent, aucun antécédent, aucun lien, du nouveau pour un renouveau.

J'espère trouver l'inspiration pour écrire, lâcher des mots sur ce que je vivrais, sentirais ou entendrais. Ce sera un nouveau point de départ, une nouvelle page du livre de ma vie. Une gare en plus passé par le train, mais peut être que quelques voyageurs feront leur apparition ou descendront de cette locomotive lancée dans cette vie tortueuse.

Je souhaite m'y reposer l'âme et le corps. Entre détente et tourisme, photos et repas, amusement et discussions, cette semaine sera riche. Riche pour mon esprit.

A très vite pour ces récits qui, je pense, seront d'une plume plus apaisée, plus sereine et surtout moins chargée en douleurs.

Laisser le destin faire

Ne jamais regarder en arrière

Peu importe les destinataires

Chacun a quelque chose à vivre sur terre

Oublier la jalousie et la possession

Faire place nette au lieu de cette passion

Laisser le sentiment de raison

Et vivre avec assomption

S'ouvrir au fil du temps

Sourire en attendant

Il faut savoir être patient

Regarder au loin le firmamen

Êtres si différents

Au fond si dissidents

Mais reliés par un entendement

Qui ne laisse place aux sentiments

S'abreuver à la source du chagrin

Chaque soirs et chaque matins

Essayer de descendre de ce train

Pour être libre, enfin

Un jour ce sera la dernière gare

Le dernier arrêt, même en retard

Ce sera là que l'esprit finalement s'égare

Et pourra vivre des choses au hasard

Chacun son chemin

Même si l'on se donne la main

Chacun ses lendemains

Mais l'un pour l'autre on tient

Lorsque les attachements

Seront différents

L'acceptation, être tolérant

Moins douloureux sera évident

C'est cette lumière que je veux en moi

C'est cette mère que je veux de toi

C'est cette finalité qui deviendra

C'est la vie qui nous conviendra

Encore un peu de temps il me faut

Pas besoin de te dire, je suis accroc

Mais au fond je fais mon boulot

Je te laisse vivre, ti amo

Barbereau Pierre-Guy

Inspiré par ma K

Nous naviguions si bien ensemble

Les amarres relevées, le visage face au vent

Sur ce pont, par nous même forgé,

Sur cette carte dessinée par la vie sans dériver

Dans ces eaux terrifiantes, lancés sans que nos mains tremblent

Voguons au rythme des saisons

Aurore boréale ou soirée d'automne

Un alizée dans le dos, valsent les flots

Au loin se dessine un destin qui nous étonne

Drapeau de bonheur au pavillon

Erreurs passées dans les bas fonds

La coque serrée, navire sans ennemis

Naviguons sans répit, rêvons d'amnésie

Terre en vue, le sextant est exact

Nous avons pu enfin nous diriger

A se taire en sentiments, nous avons perdu notre tact

Sur le seuil de ce nouveau continent de nouveaux initiés

La corne de brume ne me rendait aucun son

Sourd et aveugle devant cette omission

Tu avais ta liberté et cette escale t'a servie

Pied à terre, tu as enfin souri

Tant de mois sur cette galère

Ne t'ont pas suffisamment nourris

A cette nouvelle étape à présent tu erres

Avance lentement à pas de fourmis

Je reprend la barre vers un autre horizon

Aucune lucarne en vue, je lance une mission

Celle de dévorer les mondes au delà des sens

Voguer sans lumière, que la vie me soit intense !

Je déferlerais sur les eaux troubles des bas fonds

Je drisserais quand le futur sera un affront

Sans carte ni compas, confiance en l'avenir

Sur mon galion de paix je peux tenir

Voiles aux vents, drapeaux en berne

Je dresserais quand le temps sera de mise

Pour que mon pavillon soit en veine

Voyez donc, chères Marquises

Tant de lieues, de tempêtes

Affrontées pour ici arriver

Tant de destins en tête

L'océan m'a apporté

Tant que le vent soufflera

A la barre mon être sera

Les forces de mon corps feront équipage

Pas de facéties, pas de bardages

Mille conquêtes pour un seul naufrage

Viles conquêtes pour un enfant de mon âge

Esprit des océans prends mon arrivage

Loin, très loin, offre lui tes plages

Que mon embarcation arrive un jour à terre

A terme de ses décisions, je le laisserai au mouillage

Pour rejoindre une île aux cents visages

Là, je trouverai la nouricière

De mes envies et de mes pensées,

De mes dénis et de mes idées,

Je brûlerai mon bateau avant mon âme

Car je l'aurai donné à cette femme

J'aurais vu tant de continents

Tant de peuples et de cheminements

Avec toi un passé présent

Merci de ce que je suis c'est ton présent

Je t'ai quitté sur un bord de mer

Je suis près du lit d'une rivière

Peut être remonteras tu le courant

Seras tu encore mon firmament ?

Fragile comme une goutte de rosée au matin

Onde sensitive qui me berce serein

Âme charitable qui m'a pris sous son sein

C'est aujourd'hui que, par affection, je me libère de ces liens

Aride sera le désert de l'inconnu

Perfides seront les idées déjà débattues

La gorge sèche, serrée vers demain je ramperai

Par des ronces aiguisées mon cœur sera lacéré

Un seul instant de vie, un temps démesuré

Pour qu'entre nous subsiste cette vie

Il me faudra, contre moi-même, lutter

Gagner des batailles infinies contres mes propres envies

J'avancerai péniblement dans les méandres apocalyptiques des sentiments

Pour voir au-delà de cette brume insistante

Et me brûler les yeux et le cœur d'un soleil éclatant

Qui guette mon échec avec une ardeur latente

Souffrir intérieurement pour subjuguer ce dément

N'être qu'Amour n'était pas si déplaisant

Mais m^me un être en Or ne peut rien face au néant

A mes respects et convictions je m'attacherai solidement

Pas d'attente pour un inconnu futur

Pas de temps car on sait qu'il ne dure

Se délester d'une partie de son âme n'est pas chose aisée

Ma détermination et ma vaillance feront foi, j'ose oser

Liberté de l'esprit ouvre moi les bras !

A coeur perdu je me jetterai sans lois

Je traverserais ces chemins aussi rudes soient ils

Pour trouver tout au loin cette odeur d'exil

Aucuns regrets je ne suis pas en crise

J'ai aimé, à présent je verbalise

Cette force en moi grandie

Je la mettrais enfin à partie

Pas de rancune, pas de mépris,

Juste une lune de laquelle je m'expatrie

Pour revenir sur Terre où je me suis endormi

Pour, dans mes songes, être avec toi ma mie

Je ne changerais pas, je suis entier

Mais je ne pourrais donner ce que je n'ai plus

Il y aura ce qu'il me restera à partager

Le reste sera pour une future main tendue